Suite en prélude

Vois l'automne s'enfuir, là-bas parmi les arbres,
1! cache ses brûlures sous un Ciel tourmenté,
Quand l'hiver le sournois s'approche lamenté Avec de gros sanglots en nuages de marbre. Octobre empressé comme à son habitude
Aidé par on ne sait quel petit plaisantin, De poser ses Couleurs de soleil et Cartmin Poussé par quelques Vents, archet d’un doux prélude! NoVembre le suivra sous un tapis de feuilles,
Dénudant chaque jour les ramures pudiques,
Ne restera alors sur leurs bras squelettiques Qu'une peau argentée d'écorchures en deuil. Alors tout doucement d'aubes en CrépusCules,
Décembre glissera Vers la nouvelle année,
Comme une mer d’opale les Cieux seront fanés, Laissant tomber au sol des flocons minuscules. C-LBF 04/11/2011