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Ma ville

Toujours éblouissante, elle refait peau neuve,
Cette dame blessée entourée de remparts,
Comme pour protéger son ventre des regards,
Devient au fil des ans plus belle que jamais. Et si le château neuf, accroché tout là-haut,
Domine de ses tours l'église St André, Les vieux troquets d'antan avec leurs volets clos,
Vous mènent fièrement vers l'université. Les ruelles serpentent comme pour respirer, Vers le lit de la Nive qui traverse ses flancs. C'est le quartier ancien, c'est le petit Bayonne,
Qui, dès le soir venu, s'emplit de ses enfants, De folles farandoles et de mille lumières, Font vibrer dans son coeur les deux fiers monuments.
Les pierres centenaires s'éveillent doucement,
Demain, il sera temps de fermer ses paupières. CLBF