> , Poème sous le beret"> <? bloginfo('name'); ?> » <? if(sk_show_category_name()==false){ echo "Qui je suis"; }else{echo sk_show_category_name();} ?>

La solitude

semer De Car notre solitude est ramenée parfois, À ce que dans son coin, on ne parle qu'a soi. Tiens! je vais faire des crêpes. Ah non! se répond-elle,
J'ai bien trop pris de poids. Et comme méchante reine, là devant son miroir, Dis-moi qui est la plus belle? le prince est aux abois. Quand l'heure du coucher vient sonner à sa porte, Pas un morceau de peau, couverte jusqu'au nez, Chaussettes aux genoux, elle va s'allonger. -Je baisse la lumière dit-elle aux quatres murs! Je pense que j'vais éteindre, l'habitude c'est sürl Se parler à soi-même pour ne pas s'oublier… Dehors c'est encore pire, quand au passage clouté Elle dit à son pif: tu aurais pu passer Mais non, que je suis sotte, je ne suis pas préssée. Préssée, mais pour quoi faire, parler au poisson rouge, Regarder le Némo tourner comme une courge. Quand elle fait son repas et mange en tête à tête, Regardant en effet dans son bocal la bête, ‘En parfaite harmonie et dans un grand silence, Excepté quand elle crie! Elle sont bonnes les blettes”. Et là elle réagit, allume la télé, comme tout bon français Elle nourrit l'intellect de chiffres et de lettres. Alors là c'est Bizance, dans son studio quintète Le salon est emplit de tendres épithètes. Oh! Mais il est idiot, ce candidat est nul. Tu as entendu Némol! Que veux-tu qu'il entende Ma fille tu délires, c'est pas une otarie, il n'va pas applaudir. Alors dans ces silences, quand le coeur est trop lourd, Je laisse aller mon coeur... je le berce d'amour. CLBF