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La meule

La maison a tiré sur elle ses volets.
EPP Te
Et la porte d'entrée bien close va garder Une fraîche langueur dans une odeur de paille. Le ciel bleu sans effort dispense ses rayons,
Aspire la moindre eau que la terre protège, L'air n'est plus qu'une peau laiteuse de saison,
Aussi lourd qu'un silence à la tombée des neiges.
Une armée de fourmis pille sans états d'âme
Avec des bruits secrets l'éléphantesque meule
Semblant s'être animée d'une soudaine flamme
Tant d'humides vapeurs s'échappent de sa gueule. Dans l'immobilité d'un champ où pas une aile
Ne trace dans l’azur le moindre trait d'union,
Sous la chaleur ardente la nature chancelle,
Et prise d'un vertige, se fond dans l'horizon CLBF
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